C’est la grosse question que se pose l’activiste guinéen M Alseny Farinta CAMARA, Responsable à l’organisation du FNDC (Front National pour la Défense de la Constitution).
Revenant aux faits, tout d’abord c’est le 27 novembre 2023 que l’activiste a saisi Monsieur le Procureur Spécial de la Cour de répression des infractions économiques et financières(CRIEF) à travers une plainte contre les sieurs Moussa Magassouba à l’époque Ministre des Mines et Géologie et Yacouba Kourouma, cadre en exercice au sein dudit ministère pour des faits présumés de corruption.
Entant qu’activiste investi du rôle d’alerte et de dénonciation, M. Camara s’attendait à travers cette action citoyenne, à ce que le Parquet Spécial se saisisse du dossier pour ouvrir au moins une information judiciaire dans le but de mieux voir clair dans cette affaire qui n‘honore pas notre Administration Publique. Malheureusement, au constat de l’activiste, cette affaire est restée close et sans suite de la part de la CRIEF, censée être sur la ligne de mire en termes de lutte contre la corruption et les enrichissements illicites dans notre pays.
Pire, le 15 janvier 2024, le même Procureur Spécial de la Cour de répression des infractions économiques et financières a été une fois de plus, saisi par le même activiste Alseny Farinta Camara par une autre plainte et faisceaux de preuves contre Monsieur Amadou Doumbouya, Directeur Général de la Société nationale des pétroles(SONAP). Conséquence, même silence de mort au niveau du Procureur Spécial CRIEF.
Cette fois-ci, M. Camara mettra la presse à contribution pour l’aider à faire passer le message de rappel du Parquet Spécial de la CRIEF afin de » sortir de sa torpeur pour traquer les auteurs, co-auteurs et complices de ces infractions’’, peut-on lire dans son message adressé aux médias :
« Après avoir porté plainte contre des hauts commis de l’État pour des faits de corruption aggravée, de blanchiment d’argent, d’enrichissement illicite et de détournement de deniers publics auprès de la Cour de répression des infractions économiques et financières, veille à trouver des copies des décharges. Depuis que j’ai saisi la CRIEF, il n’y a eu aucune réaction ni d’acte posé par le parquet spécial pour élucider les citoyens Guinéens sur ces affaires alors que le chef de la junte a fait de la lutte contre la corruption et des infractions assimilées sa priorité. Par cette publication, je veux que le procureur spécial qui est à la fois le représentant de la société guinéenne et doté des pouvoirs de poursuite sans être saisi par une plainte ou dénonciation, sorte de sa torpeur pour traquer les auteurs, co-auteurs et complices de ces infractions. J’estime que l’impunité et l’arbitraire au sein de l’administration publique guinéenne a fait de la corruption et des infractions assimilées, un phénomène aggravant l’injustice sociale et affectant de manière disproportionnée les plus vulnérables de la population », s’est-il indigné. Ci-dessous les copies des décharges :
2- Lire Plainte contre Amadou Doumbouya
Tamba Oularé