Dans la nuit du 28 janvier, un jeune lion, symbole de la faune sauvage guinéenne, a été abattu dans la forêt classée de Kabela, au sein de la réserve de Gambie Falemè. Cet acte de braconnage a provoqué une vive réaction parmi les défenseurs de l’environnement et les autorités, constituant une grave violation du code de la faune sauvage et des conventions internationales telles que la CITES.
À la tête de la mission, le commandement de la Brigade Nationale de lutte contre la criminalité sur la faune et la flore (BNLCCFF), s’est rendu sur le terrain depuis le 4 février 2025 pour évaluer les circonstances de cet abattage illégal. Accompagné de la Cellule Juridique de la Brigade, il vise à garantir que le dossier soit traité selon les procédures légales appropriées avant son transfert à la justice de paix de Mali.
Cette intervention s’inscrit dans une lutte plus large contre le braconnage, qui menace aussi bien la survie des espèces que l’équilibre des écosystèmes. La BNLCCFF, sous la Direction générale du corps des conservateurs de la nature (DGCN), s’emploie à sensibiliser le public sur l’importance de la préservation de la faune sauvage en multipliant également les actes de représsion.
L’auteur de l’abattage ainsi que la dépouille du lion ont été présentés au juge de paix de Mali, dans l’espoir que justice soit faite et que des sanctions maximales soient appliquées.
Cet incident rappelle l’importance de la lutte pour la protection de la faune, un combat quotidien pour préserver notre patrimoine naturel pour les générations futures.
A rapeler que la Guinée est sous la sanction de la CITES depuis mars 2013 suite aux multiples actes de violations graves des recommandantions de cette convention qui reglémente le commerce des espèces sauvage à travers le monde. Un tel acte scandaleux portant sur une espèce intégralement protégée, comme le lion, vient une fois de plus altérer l’image de la Guinée. Ainsi, tout espoir pour la levée de la sanction, à l’allure où vont les choses, n’est pas pour aujourd’hui !
La Rédaction