Le Mouvement Démocratique Libéral (MoDel) a critiqué, lors d’une conférence de presse à Conakry, la condamnation de son président, Aliou Bah, à deux ans de prison ferme par le Tribunal de Première Instance de Kaloum. Le parti dénonce une atteinte aux libertés fondamentales et une instrumentalisation politique de la justice.

Maître Mamadou Malal Bah, juriste du parti, a rejeté les accusations portées contre Aliou Bah, qualifiant la décision de menace pour les droits individuels et collectifs. De son côté, Mory Moïse Diawara, porte-parole du MoDel, a annoncé des actions nationales et internationales, notamment des sit-in et des démarches auprès des organisations de défense des droits humains.

Le MoDel appelle ses militants et le peuple guinéen à la mobilisation et à la résilience pour défendre les idéaux démocratiques et l’État de droit.

T. Oularé