La capitale guinéenne a accueillie du 13 au 14 mars 2025, un atelier déterminant pour la gestion des stocks de produits issus d’espèces sauvages. Organisé par l’Organe de Gestion CITES(Convention sur le commerce des espèces de faune et de flore menacée d’extinction), et tenu à la Direction Nationale des Forêts et Faunes (DNFF), cet événement visait à structurer et renforcer les procédures y afférentes, en réunissant les parties prenantes.

Cet atelier qui s’inscrivait dans le cadre du projet « Sécuriser les stocks de produits de la faune dans cinq pays d’Afrique de l’Ouest », est  financé par l’Illegal Wildlife Trade Challenge Fund (IWTCF) et mis en œuvre par la Fondation de l’Initiative pour la Protection des Éléphants (EPIF). Il s’agit d’un programme d’envergure qui concerne également le Burkina Faso, le Liberia, la Sierra Leone et le Togo.

En Guinée, une évaluation réalisée en décembre 2024 a mis en évidence des lacunes dans la gestion des stocks, nécessitant des améliorations en termes de stockage et de traçabilité des produits issus de la faune et de la flore sauvage. L’atelier de Conakry a permis  d’examiner les systèmes existants, de valider un document de procédures et de définir un code de marquage des stocks, notamment pour l’ivoire.

Lieutenant Tohon Delphine Kolié, Point Focal CITES-GUINEE et son adjoint Lt Abdourahamane Bangoura

Sous l’appui technique et financier de l’EPIF et du Cabinet en Ingénierie Environnementale et de Développement Durable (CIEDD), l’atelier a réuni 17 participants issus d’organismes gouvernementaux et techniques, notamment le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD), la DNFF à travers ses services techniques, notamment l’Organe de Gestion CITES(Convention internationale sur le commerce des espèces de faune et de la flore menacées d’extinction), la Douane et plusieurs autres institutions.

L’initiative a également prévue la mise en place d’un système de gestion numérique des stocks (SMS), avec une formation et un accompagnement pour son intégration dans les processus administratifs. À l’issue de cet atelier, un document final de procédures a été élaboré et sera  soumis au MEDD en vue de son approbation officielle. Une avancée majeure pour la conservation des espèces sauvages et la lutte contre le commerce illégal d’espèces de faune et de Flore sauvage en Guinée.

La Rédaction