À l’occasion du 66e anniversaire de l’indépendance de la Guinée, célébré hier mercredi 2 octobre 2024, les propos inquiétants du préfet de Kankan jettent une ombre sur l’avenir des libertés publiques.
Lors de son discours, il a menacé de violentes représailles quiconque oserait s’en prendre aux portraits du Général Mamadi Doumbouya, chef de l’État. Qualifiant les opposants de « pagailleurs », il semble indiquer un durcissement répressif, particulièrement après la mort en détention tout dernièrement à Kankan d’un médecin accusé d’avoir détruit une effigie du leader.
Ces menaces, émanant d’un représentant de l’État, soulèvent de graves inquiétudes quant à l’évolution autoritaire du régime. Alors que la répression semble remplacer le débat démocratique, les défenseurs des droits humains appellent à la vigilance et à une enquête judiciaire sur ces dérives.
La rédaction