Les premières épreuves du baccalauréat session 2025 ont débuté ce lundi 23 juin sur l’ensemble du territoire national. À la tête du Ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A), le ministre Jean Paul CEDY à travers un communiqué rendu public par la Cellule de Communication, se félicite du bon déroulement de cette première journée, marquée par un dispositif organisationnel rigoureux et un engagement sans faille des équipes déployées sur le terrain.

Toutefois, malgré les efforts considérables pour garantir la crédibilité des examens, plusieurs cas de fraudes et tentatives de fraudes ont été signalés, notamment par l’usage illicite de téléphones portables et de groupes WhatsApp. Ces actes répréhensibles ont été observés dans les préfectures de N’Zérékoré, Guéckédou, Lola, Mamou, Kankan, ainsi que dans la zone spéciale de Conakry, précise ledit communiqué.

Plus loin, le communiqué rajoute que le ministre Jean Paul CEDY, par la voix de son département, a réagi avec fermeté : les auteurs de ces pratiques frauduleuses ainsi que leurs complices seront traduits en justice et devront répondre de leurs actes.

Le ministère en appelle à la vigilance de tous les acteurs impliqués, notamment les enseignants, encadrants, surveillants, parents d’élèves et candidats pour faire barrage aux mécanismes de fraude qui mettent en péril la crédibilité du système éducatif guinéen.

Enfin, le MEPU-A a adressé ses félicitations chaleureuses à l’ensemble des équipes mobilisées sur le terrain pour leur professionnalisme et leur détermination. Il réitère sa volonté de préserver l’équité, la transparence et la rigueur dans l’organisation des examens, gage de justice pour tous les candidats et de confiance pour l’ensemble de la société.

A l’allure où vont les choses, il serait souhaitable que le MEPU-A aille plus loin en traquant et poursuivant les saboteurs qui, sous couvert d’anonymat sur les réseaux sociaux, s’adonnent à la diffusion de contenus diffamatoires, de rumeurs infondées et de tentatives de déstabilisation de l’intégrité du processus d’examen.

La rédaction