C’est à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des PME organisée ce mercredi 22 novembre à Conakry par la Direction Nationale des PME et du Contenu Local en collaboration avec le Ministère du Commerce de l´Industrie que la cheffe d´entreprise Hadja Djènè Condé a sollicité au gouvernement un accompagnement pour la facilitation de l´accès aux  crédits  et aux marchés  dans notre pays.

« C’est vraiment un plaisir de prendre part à la journée internationale des PME, vous n´êtes pas sans savoir qu´avant d´être politique je suis  PME, et cheffe d´entreprise ça fait de cela 13 ans. Donc prendre part à une telle rencontre qui défend notre intérêt, c’est vraiment une satisfaction. Si on se base sur le discours de Mme la Directrice et que ce discours soit matérialisé à l´intérêt des PME, vraiment c’est important. Aujourd’hui je veux parler de l´Etat dans sa globalité, il peut faire un grand regard au niveau  des PME qui sont des éléments très importants dans le développement de la nation.  Il  crée de l´emplois et ça soulage  au sommet de  l´État du fait qu’il crée de l´emplois. Secondo, il contribue au développement en payant des taxes qui sont déversées au trésor public, et qui parle de trésor fait allusion à  l´État et c’est les dépenses publiques que le trésor gère », a affirmé  Hadja Djènè.

Et d’ajouter,  « Donc une subvention ou bien un accompagnement digne de nom émanant de l´État envers les PME, non seulement gérer en globalité par tout le monde mais les femmes dont nous sommes actuellement à un taux de 40% à  l´instar des autres pays. Si l’État peut vraiment accompagner les femmes là non seulement pour la facilitation de l´accès aux crédits et aux marchés, parce que sans les marchés on ne peut pas fonctionner. Je ne suis pas contre la  politique ni contre les journalistes pour leurs subventions, aujourd’hui  l´État met beaucoup de  subventions au niveau  de la politique et vers les médias mais les PME qui donnent de l´emplois, qui contribuent à l´économie nationale ne sont pas accompagnées. Et je voudrais que l´État revoit sa politique de  gestion vis-à-vis des PME afin  d´encourager les PME et  d´élargir les taxes pour qu’on puisse au moins faire quelque chose dans l´avenir. Donc ces plaidoyers vis-à-vis de l’État nous femmes cheffes d´entreprise sollicitons  leur accompagnement au niveau  des directions de l´APIP et PRECOP pour qu’on sorte maintenant dans les phases de projets pour être dans les phases de concrétisation », a sollicité  Mme la cheffe d´entreprise.

Sana Sylla.